L'opération héliportée contre un village syrien frontalier de l'Irak, imputée par Damas à l'armée américaine, visait des insurgés se servant de la Syrie comme «base-arrière», a déclaré lundi le porte-parole du gouvernement irakien Ali Al-Dabbagh.

«L'endroit (où a été mené le raid, ndlr) était le théâtre d'activités d'organisations anti-irakiennes se servant de la Syrie comme base-arrière pour des opérations en Irak», a déclaré M. Dabbagh dans un communiqué.

«Le gouvernement irakien était en contact avec la partie américaine (...) sur cette attaque menée sur la frontière syrienne», a ajouté le porte-parole irakien, sans pour autant confirmer que les forces américaines étaient à l'origine de l'opération.

Les «organisations anti-irakiennes» font référence aux groupes d'insurgés, notamment les «terroristes étrangers» pourchassés par l'armée américaine.