Vladimir Poutine a de nouveau vanté jeudi la puissance de l'arsenal nucléaire de la Russie.

M. Poutine a déclaré, lors de la collation des grades de cadets militaires, que certaines de ces armes ont des années, voire des décennies d'avance face à celles de leurs rivaux.

Il a expliqué qu'un effort «colossal» par les chercheurs, les travailleurs, les ingénieurs et les scientifiques a permis de réaliser une «vraie percée».

M. Poutine a notamment mentionné le nouveau véhicule hypersonique Avangard et le nouveau missile balistique intercontinental Sarmat, qui devraient être déployés d'ici quelques années. Il a aussi évoqué le missile hypersonique Kinzhal, qui est déjà en service dans le sud de la Russie.

Ces armes comptent parmi les nombreux systèmes présentés par M. Poutine en mars.

Le leader russe avait assuré, à ce moment, que l'Avangard peut traverser l'atmosphère à 20 fois la vitesse du son. Le missile serait en mesure de changer de trajectoire et d'altitude, ce qui le rendrait «absolument invulnérable» à tous les systèmes antimissiles.

L'Avangard serait fabriqué de matériaux qui peuvent résister à la chaleur de 2000 degrés Celsius engendrée par un vol hypersonique dans l'atmosphère.

Le Sarmat serait destiné à remplacer le missile soviétique Voyevoda, qui est surnommé «Satan» en Occident et qui peut emporter dix ogives nucléaires. M. Poutine avait indiqué en mars que le Sarmat pèse 200 tonnes métriques et que sa portée lui permet de frapper n'importe où dans le monde.

Il prétend que le Sarmat est équipé d'un plus grand nombre d'ogives que le Voyevoda, et que celles-ci sont encore plus puissantes.