Vladimir Poutine reste l'homme le plus puissant du monde selon un classement publié mercredi par le magazine Forbes, qui a placé le président russe en tête pour la troisième année d'affilée.

Il est suivi par la chancelière allemande Angela Merkel, qui gagne trois places, puis par le président américain Barack Obama, qui en perd une.

Pour Forbes, Vladimir Poutine «continue à prouver qu'il est l'une des rares personnes dans le monde qui puisse se permettre de faire ce qu'il veut».

Les sanctions internationales imposées à son pays «ont frappé le rouble et entraîné la Russie dans une récession de plus en plus marquée, sans l'affaiblir le moins du monde», poursuit le site du magazine, rappelant que sa popularité demeure très élevée en Russie.

Sa décision de porter assistance au président syrien Bachar al-Assad en ordonnant des frappes aériennes contre les forces non gouvernementales a également renforcé son influence à l'international.

Parmi les nouveautés du classement annuel de Forbes, figure l'entrée du candidat à la primaire républicaine américaine Donald Trump, désormais 72e.

Entrée la plus remarquée en 2014, le chef du groupe djihadiste État islamique (EI), Abou Bakr al-Baghdadi, se maintient au classement (57e contre 54e en 2014).

Trois Français ont été retenus: François Hollande, qui gagne une place et se hisse en 16e position, la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde, qui gagne dix places (23e contre 33e), ainsi que Bernard Arnault, le PDG de LVMH, 66e (59e en 2014).

«Le seul à avoir des couilles» est Poutine

Un archevêque italien a rendu un hommage inhabituel au président russe Vladimir Poutine, affirmant que ce dernier est le seul à avoir «la tête et les couilles» pour lutter contre l'organisation djihadiste de l'État islamique (EI).

«Il faudrait essayer de désarticuler le sommet de l'EI avec une action vigoureuse et ciblée, mais pour cela il faut une tête et des couilles. Et le seul à les avoir, je dois le reconnaître avec une profonde honte, est Vladimir Poutine», a déclaré Mgr Luigi Negri dans un entretien avec l'hebdomadaire Panorama.

Ce journal, propriété de la famille Berlusconi, a diffusé mercredi des extraits de l'interview intégrale qui doit paraître jeudi.

Mgr Negri, 74 ans à la fin du mois, est archevêque de Ferrare et de Comacchio, dans le nord de l'Italie.

Selon ces extraits, le prélat a défendu des positions très conservatrices après le dernier synode sur la famille concernant la possibilité au cas par cas pour les divorcés remariés d'éventuellement avoir droit de communier, affirmant qu'«à Ferrare tout reste comme avant».