Les prochaines élections en Grèce seront, d'après le premier ministre sortant, Alexis Tsipras, une bataille entre son «honorable» gouvernement des sept derniers mois et «la sombre période de corruption, de copinage et de réseaux de pouvoir» des décennies qui l'ont précédé.

Le chef du parti de gauche Syriza soutient qu'il est le mieux placé pour améliorer l'entente sur le sauvetage financier de la Grèce qu'il a lui-même acceptée en juillet. Il a déjà laissé entendre que plusieurs enjeux étaient «ouverts» et qu'elle était sujette à des améliorations en négociations.

Lors d'un discours à l'exposition internationale de Thessaloniki, M. Tsipras a décrit son programme gouvernemental réformiste, semblable, à quelques variations près, à celui des gouvernements précédents. Ces réformes dans les domaines de l'éducation, de la santé, de l'emploi et de l'économie n'ont jamais été mises en place par les gouvernements, sauf pour quelques exceptions.

M. Tsipras a ajouté que sa politique économique serait basée sur «une forte intervention gouvernementale pour redistribuer les revenus».

Les deux derniers sondages en vue du scrutin du 20 septembre démontrent que Syriza et le parti Nouvelle Démocratie sont presque au coude-à-coude dans les intentions de vote. Syriza mène son adversaire par seulement 0,4 et 0,6 pour cent.

L'Aube dorée, un parti d'extrême-droite et anti-immigration, apparaît en troisième place dans les deux coups de sonde.

L'avènement d'un gouvernement de coalition est presque certain alors que neuf partis devraient faire leur entrée au Parlement.