Un vol Germanwings entre Cologne et Milan a été perturbé dimanche par une fausse alerte à la bombe, a annoncé la compagnie aérienne allemande, presque trois semaines après l'écrasement d'un de ses avions dans les Alpes françaises.

L'alerte à la bombe «est venue de la police» allemande, a expliqué Germanwings, la filiale à bas coûts du géant Lufthansa, dans un communiqué.

«L'avion n'avait pas encore décollé et a été tout de suite évacué», a-t-elle ajouté.

Les 126 passagers et membres d'équipage avaient déjà embarqué à l'aéroport de Cologne/Bonn, lorsqu'on leur a ordonné d'évacuer l'avion, un Airbus A320 qui se préparait au décollage.

Le pilote «a arrêté de rouler et a placé l'avion dans une position prévue pour ce genre de cas. Les passagers et l'équipage ont quitté l'avion de manière ordonnée», a précisé Germanwings dans son communiqué.

L'appareil a ensuite été fouillé par des équipes anti-explosifs et leurs chiens, a rapporté la compagnie aérienne. La police allemande a précisé à l'AFP n'avoir rien trouvé à l'issue de cette fouille.

«Les passagers doivent débuter leur voyage vers 23h30 locales avec un autre avion», a indiqué Germanwings dans un communiqué ultérieur.

Le vol initial devait décoller pour Milan à 18h20.

Quant à l'avion fouillé par la police, il a ensuite été réaffecté au trafic aérien, a conclu la compagnie.

L'incident intervient alors que Germanwings doit gérer les suites de l'écrasement d'un de ses A320 dans les Alpes françaises, qui a coûté la vie à 150 personnes. Le copilote de l'avion a selon toute vraisemblance provoqué volontairement la catastrophe.