Une cour d'appel italienne affirme que l'ex-premier ministre Silvio Berlusconi n'a pas pu être reconnu coupable d'avoir payé pour obtenir des relations sexuelles avec une mineure, en 2010, parce qu'il semble qu'il n'ait jamais connu l'âge de la jeune Marocaine impliquée dans l'affaire.

Jeudi, le tribunal a présenté un long raisonnement venant appuyer sa décision rendue en juillet, décision qui renversait la condamnation de Berlusconi pour avoir payé pour des relations avec Karima el-Mahroug, 17 ans, puis d'avoir utilisé son influence pour taire la chose. Les deux personnes impliquées ont nié avoir eu des relations sexuelles.

Selon la cour, il a été prouvé que la jeune femme, connue sous le pseudonyme Ruby, a participé à la «bunga bunga» organisée dans la villa de Berlusconi, et qu'elle l'avait fait en échange d'un salaire. Les juges croient cependant qu'il n'y a aucune preuve démontrant que M. Berlusconi savait qu'elle n'avait pas encore atteint la majorité.

Un autre appel est toujours en cours.