L'ex-première dame française Valérie Trierweiler doit publier jeudi un livre intitulé Merci pour ce moment relatant sa vie à l'Élysée entre mai 2012 et janvier 2014 au côté du président français François Hollande.

«Tout ce que j'écris est vrai. À l'Élysée, je me sentais parfois comme en reportage. Et j'ai trop souffert du mensonge pour en commettre à mon tour», annonce d'emblée Valérie Trierweiler sur la couverture de l'ouvrage reproduite dans l'hebdomadaire Paris-Match dont elle est une collaboratrice.

Le magazine, qui promet des extraits exclusifs du livre, sort à Paris et en région parisienne dès mercredi et jeudi dans le reste de la France.

«Rédigé dans le plus grand secret», ce livre de 320 pages «est à la fois un cri d'amour et une lente descente aux enfers, une plongée dans l'intimité d'un couple. Deux personnages et rien d'autre : Valérie et François», écrit l'hebdomadaire.

Valérie Trierweiler, qui n'était pas aimée des Français, y donne, selon le magazine, sa version de l'histoire «depuis l'éblouissement jusqu'à la cruauté de la rupture. Elle appelle un chat un chat».

C'est la première fois qu'une première dame «raconte vraiment neuf ans d'une relation minée par la jalousie et le pouvoir (...) Une histoire d'amour... et de désespoir», ajoute l'hebdomadaire où l'ex-première dame se révèle une «amoureuse passionnée, possessive, folle de cet homme qu'elle admire, qui la fait rire et la déstabilise délicieusement».

Valérie Trierweiler, qui est séparée de François Hollande depuis janvier, n'a pu être jointe par l'AFP vendredi. Son éditeur, Les Arènes, n'a pas souhaité faire de commentaires.

Interrogé par l'AFP, l'entourage du chef de l'État a indiqué ne pas avoir été mis au courant de la publication du livre. «Nous n'étions pas au courant et donc, par définition, nous n'avons pas lu ce livre», a-t-on indiqué.

Fin janvier, après les révélations du magazine people Closer sur la liaison du chef de l'État avec l'actrice Julie Gayet, Valérie Trierweiler avait indiqué ne pas exclure d'écrire un livre, précisant être «plus dans la déception que dans la colère».

À son arrivée à l'Élysée, en mai 2012, Valérie Trierweiler avait immédiatement revendiqué sa liberté de ton, jugeant par exemple normal de conserver un poste de journaliste à Paris-Match. Un mois plus tard, en pleine campagne des élections législatives, elle avait créé la polémique avec un tweet dévastateur dans lequel elle apportait son soutien au rival de Ségolène Royal, la mère des quatre enfants de François Hollande.

Valérie Trierweiler n'est pas la première ex-première dame à écrire sur sa vie à l'Élysée. En 2013, le livre de l'ex-épouse du président Nicolas Sarkozy, Cécilia Attias, Une envie de vérité, s'était vendu à des dizaines de milliers d'exemplaires. Divorcée de Nicolas Sarkozy peu après l'élection de ce dernier à la présidence, Cécilia y racontait certains épisodes de sa brève vie de première dame, et sa rupture avec l'ancien chef d'État.