La chancelière allemande Angela Merkel reste pour la 4e année consécutive la femme la plus puissante du monde, devant la présidente de la banque centrale des États-Unis (Fed) Janet Yellen, et la philanthrope Melinda Gates, selon la liste annuelle du magazine Forbes publiée mercredi.

La présidente brésilienne Dilma Rousseff passe de la 2e à la 4e place, et la Française Christine Lagarde, directrice du Fonds monétaire international (FMI), gagne deux places de la 7e à la 5e place.

Hillary Clinton est numéro 6 de cette liste annuelle des 100 femmes les plus puissantes du monde (elle occupait le 5e rang en 2013), suivie par la PDG de General Motors Mary Barra, la Première dame Michelle Obama et la PDG de Facebook Sheryl Sandberg.

Forbes souligne que Angela Merkel, réélue pour un 3e mandat en décembre, reste une «alliée cruciale des États-Unis sur les questions internationales». Elle est en tête du classement pour la neuvième fois en onze ans.

Dix-huit femmes y font leur entrée, dont Janet Yellen et la Russe Elvira Nabiullina, gouverneure de la banque de Russie (72e).

Les 100 femmes les plus puissantes du monde (www.forbes.com/power-women), dont 58 Américaines, travaillent dans la technologie, la politique, les affaires, les médias, la finance, le monde du spectacle, la mode, dans des organisations caritatives ou sont milliardaires. Leur puissance a été déterminée par Forbes en fonction de leur argent, de leur puissance médiatique, de leur impact et de leurs sphères d'influence.

Neuf chefs d'État

La liste compte neuf chefs d'État représentant 641 millions de personnes et 11 100 milliards de dollars, 28 PDG contrôlant 1700 milliards de dollars annuels. Dix-huit de ces femmes ont fondé leur entreprise, dont la plus jeune milliardaire Sara Blakely, 43 ans, créatrice de la marque de sous-vêtements Spanx.

La liste compte 13 milliardaires et des femmes de 28 pays.

L'excentrique Lady Gaga (28 ans, 67e) reste la plus jeune, la plus âgée est la reine Elizabeth (88 ans, 35e).

Après les Américaines, ce sont les Asiatiques qui sont les plus représentées avec 23 places. L'Amérique latine et le Moyen-Orient ont chacune 5 représentantes, l'Europe en a quatre, à savoir Angela Merkel, Christine Lagarde, la styliste italienne Miuccia Prada (75e), et la reine Elizabeth, l'Afrique 4 également.

Elvira Nabiullina est la première Russe à y figurer.

Parmi celles qui réussissent dans la technologie figurent en bonne place Sheryl Sandberg (Facebook, 9e), Virginia Rometty (IBM, 10e) Susan Wojcicki (YouTube, 12e) Marissa Mayer (Yahoo! 18e) Meg Whitman (Hewlett-Packard, 20e), Ursula Burns (Xerox, 22e).

Parmi les femmes politiques, outre Mmes Merkel et Rousseff, figurent la présidente sud-coréenne Park Geun-Hye (11e) la présidente argentine Cristina Kirchner (19e), la présidente chilienne Michelle Bachelet (25e), la présidente du Malawi Joyce Banda (40e), la première ministre du Bangladesh Hasina Wajed (47e), la chef de l'opposition birmane Aung San Suu Kyi (61e) et la présidente du Liberia Ellen Johnson-Sirleaf (70e).

Et parmi les artistes, la chanteuse Beyoncé occupe la 17e place,l'actrice Sofia Vergara la 32e, loin désormais devant Angelina Jolie (50e). La Colombienne Shakira est 58e.

Parmi les poids-lourds des médias figurent les Américaines Oprah Winfrey (14e) et Arianna Huffington, créatrice du Huffington Post (52e).

Dans la mode, Anna Wintour, rédactrice en chef du Vogue américain est 39e, la styliste Diane Von Furstenberg 74e.

La première liste des femmes les plus puissantes du monde avait été publiée en 2004.