Les autorités grecques ont demandé l'aide d'Interpol pour identifier Maria, la fillette blonde aux yeux verts, trouvée le 16 octobre dans un camp de Roms à Farsala (centre de la Grèce), a annoncé l'organisation de coopération policière dans un communiqué.

Cette recherche s'effectue notamment à partir du profil ADN de la fillette, âgée de 4 ou 5 ans, qui a été communiqué, ainsi que sa photo, via une notice jaune, à tous les pays membres d'Interpol, a précisé l'organisme dont le siège est à Lyon, en France.

Ces notices jaunes sont destinées à localiser les personnes disparues, notamment mineures, ou, comme dans ce cas, celles qui ne peuvent s'identifier elles-mêmes.

Interpol indique qu'il mettra son portail ADN à la disposition de tout pays membre dont un ressortissant revendiquerait une parenté avec la fillette inconnue.

Jusqu'à présent, indique toutefois l'organisme international, la comparaison du profil de Maria avec la base de données globale d'Interpol n'a pas donné de résultat.

Il demande aux 190 pays membres de procéder au même type de comparaison avec leurs propres systèmes de données ADN, rappelant que la police grecque cherche à déterminer si la fillette a été enlevée ou est tombée dans les mains de trafiquants d'enfants.

Interpol indique enfin qu'elle a également, à la demande des autorités grecques, diffusé une notice bleue concernant Christos Salis, 39 ans, et Eleftheria Dimopoulou, 40 ans, le couple chez qui on a retrouvé l'enfant, et qui a été inculpé «d'enlèvement» et placé en détention.

Les notices bleues servent à recueillir des informations complémentaires sur l'identité, l'origine ou les activités des personnes.

Maria avait été découverte lors d'un contrôle de police dans le camp rom de Farsala, près de Larissa. L'homme et la femme, qui en avaient la garde, ont affirmé au juge que l'enfant leur avait été confiée peu après sa naissance par sa mère, une Rom bulgare, parce qu'elle ne pouvait pas s'en occuper.