L'épouse du prince William attendrait-elle une fille? La presse britannique se perdait mercredi en conjectures après l'apparent lapsus de Kate lors d'une visite officielle.    

La duchesse de Cambridge, qui est enceinte de cinq mois, a bavardé mardi avec des badauds lors d'un déplacement à Grimbsy (est de l'Angleterre) et l'un d'entre eux lui a tendu un ours en peluche. Des personnes présentes ont assuré l'avoir alors entendue dire : «Merci, ce sera pour ma f...» et s'arrêter net au milieu de sa phrase.

Sandra Cook, 67 ans, qui se trouvait dans la foule, a raconté aux journalistes : «je lui ai dit : "vous alliez dire ma fille, n'est-ce pas?" et elle (Kate) a dit : "non, nous n'en savons rien (du sexe de l'enfant)". Je lui ai répondu : "Moi je pense que vous savez", ce à quoi Kate a répondu : "nous ne dirons rien"».

Le Palais de Buckingham a indiqué mi-janvier que le bébé royal allait naître en juillet, mais aucune indication n'a pour l'instant était donnée sur le sexe de l'enfant, futur héritier/héritière de la couronne d'Angleterre.

Le «lapsus» de Kate a mis en effervescence la presse britannique et faisait la Une de la plupart des quotidiens mercredi.

«Est-ce une fille? Kate a-t-elle laissé échapper le secret du bébé royal» se demandait ainsi le Daily Express.

«C'est une fille», titrait carrément le Daily Mirror, expliquant que Kate avait «donné un indice très important».

«Kate a-t-elle lâché le morceau?», se demandait aussi en première page le très sérieux Times.

Le prince William, deuxième dans l'ordre de succession au trône, et Kate avaient annoncé le 3 décembre qu'ils attendaient leur premier enfant, une nouvelle attendue par le royaume depuis leur somptueux mariage en avril 2011.

Garçon ou fille, l'enfant pourra monter sur le trône grâce à la récente réforme des règles de succession. Jusqu'à présent, une fille ne pouvait devenir monarque que si elle n'avait pas de frère, comme Élisabeth II.

Le changement de cette règle séculaire, adopté par le Commonwealth en octobre 2011, est largement approuvé par l'opinion et les principaux partis.