Une météorite a explosé vendredi au-dessus de la métropole russe de Tcheliabinsk, projetant des éclairs incandescents dans le ciel et blessant près d'un millier de personnes, un événement rarissime qui a semé la panique dans cette région de l'Oural.

Ce phénomène, inédit par l'ampleur de son bilan humain, a été suivi par le passage d'un astéroïde, surveillé de près par les astronomes, qui a frôlé la Terre vendredi sans faire de dégâts. Mais plusieurs experts interrogés par l'AFP ont assuré que les deux événements n'étaient pas liés.

«Le nombre de blessés est d'environ 950», a déclaré le gouverneur de la région de Tcheliabinsk (sud), Mikhaïl Iourevitch, cité par Ria Novosti. Un précédent bilan faisait état de plus de 500 victimes. Selon l'administration de cette ville d'un million d'habitants, le bilan pour cette seule cité industrielle serait de 725 blessés, dont 159 enfants.

Selon le gouverneur, les deux tiers des blessures sont légères, dues à des éclats de verre. Seules deux personnes sont dans un état grave.

«Je me creuse les méninges pour trouver dans l'histoire un quelconque événement au cours duquel un si grand nombre de personnes ont été blessées par un tel objet... C'est très, très rare d'avoir des victimes humaines», a commenté Robert Massey, directeur adjoint de la Royal Astronomical Society britannique.

Vive lumière blanche

Une boule incandescente accompagnée d'une vive lumière blanche, se déplaçant à très grande vitesse, est apparue à 09H20 locales (22h20 La veille, heure de l'Est) dans le ciel de Tcheliabinsk, ont rapporté les autorités.

Selon l'antenne locale du ministère russe des Situations d'urgence, la météorite, qui pesait, selon les experts russes, entre dix et plusieurs dizaines de tonnes, avait brûlé partiellement en entrant dans les couches basses de l'atmosphère avant de se désintégrer.

Ses fragments incandescents ont à leur tour poursuivi leur course pour atteindre la Terre, laissant derrière eux des traînées de fumée.

De fortes explosions ont alors retenti.

«C'est un bolide (météorite ayant traversé l'atmosphère, ndlr) qui a explosé au-dessus de Tcheliabinsk, et l'onde de choc a soufflé les fenêtres des immeubles et détruit en partie les murs d'une usine», a indiqué l'antenne locale du ministère des Situations d'urgence.

Des vidéos postées sur internet ont montré des images d'apocalypse: des rues de Tcheliabinsk brusquement illuminées d'une aveuglante lumière blanche, des boules de feu traversant le ciel dans une traînée de fumée, des fenêtres et des portes soufflées par l'onde de choc de violentes explosions.

«j'ai d'abord cru à un avion qui s'écrasait»

«J'ai d'abord cru que c'était un avion qui s'écrasait, mais il n'y avait aucun bruit de moteur. Ensuite, il y a eu une violente explosion. Dans beaucoup d'immeubles de notre rue, les fenêtres ont été soufflées», a raconté Denis Laskov, un habitant de Tcheliabinsk, à la télévision publique.

L'Académie des sciences russe a estimé que la météorite initiale, qui se serait désintégrée à une altitude de 30 à 50 kilomètres, faisait plusieurs mètres de diamètre, et pesait environ 10 tonnes.

L'agence Ria Novosti a cité de son côté une source militaire indiquant qu'elle s'était désintégrée à 5000 mètres d'altitude seulement.

Un porte-parole de la région militaire de l'Oural a indiqué qu'un groupe de reconnaissance avait retrouvé le lieu d'impact d'un fragment, au bord du lac de Tchebarkoul. «Il y a un cratère de 6 mètres», a précisé ce responsable, le colonel Iaroslav Poschioupkine, cité par Ria.

Des images diffusées par la télévision publique montraient un large trou dans la surface gelée d'un lac.

La chaîne de télévision Rossia a également montré des jeunes gens de l'université de Tcheliabinsk ensanglantés, apparemment blessés par des éclats de verre.

Le gouverneur de cette région a d'ores et déjà déjà estimé le coût des dégâts à un milliard de roubles (25 millions d'euros).

L'université et les écoles de la région ont été fermées. Le ministère des Situations d'urgence a annoncé avoir mobilisé 20.000 hommes.

Le président russe, Vladimir Poutine, a demandé de faire le maximum pour venir en aide à la population, alors que les autorités locales appelaient à ne pas céder à la panique.

L'agence russe de l'énergie atomique a souligné que ses installations dans la région n'avaient pas été touchées par le phénomène, qui a également été observé dans plusieurs régions voisines et au Kazakhstan.

Un précédent célèbre, la «météorite de Toungouska», avait frappé la Sibérie en 1908: il s'agissait plus probablement d'un astéroïde ou d'un noyau de comète dont l'impact avait été ressenti à des centaines de kilomètres, soufflant les arbres dans un rayon d'au moins 20 kilomètres.

Cet événement restait dans les esprits alors que chutait l'astéroïde 2012 DA 14, qui est passé vers 14 h 25 à 27 680 kilomètres de la Terre.

Cette masse de 45 mètres de diamètre et 135 000 tonnes est le plus gros astéroïde jamais détecté à passer aussi près de la Terre, selon l'agence spatiale américaine. S'il avait touché la planète, il aurait pu anéantir une grande agglomération.

Ses fragments incandescents ont à leur tour poursuivi leur course pour atteindre la Terre, laissant derrière eux des traînées de fumée.

De fortes explosions ont alors retenti.

«C'est un bolide (météorite ayant traversé l'atmosphère, ndlr) qui a explosé au-dessus de Tcheliabinsk, et l'onde de choc a soufflé les fenêtres des immeubles et détruit en partie les murs d'une usine», a indiqué l'antenne locale du ministère des Situations d'urgence.

«Des fragments ont atteint la Terre et sont tombés dans des zones peu habitées de la région», a ajouté la même source.

Des vidéos postées sur internet ont montré des images d'apocalypse : des rues de Tcheliabinsk brusquement illuminées d'une aveuglante lumière blanche, des boules de feu traversant le ciel dans une traînée de fumée, des fenêtres et portes soufflées par l'onde de choc de violentes explosions.

«J'ai d'abord cru à un avion qui s'écrasait»

«J'ai d'abord cru que c'était un avion qui s'écrasait, mais il n'y avait aucun bruit de moteur. Ensuite, il y a eu une violente explosion. Dans beaucoup d'immeubles de notre rue, les fenêtres ont été soufflées», a raconté Denis Laskov, un habitant de Tcheliabinsk, à la télévision publique.

L'Académie des sciences russe a estimé que la météorite initiale, qui se serait désintégrée à une altitude de 30 à 50 kilomètres, faisait plusieurs mètres de diamètre, et pesait environ 10 tonnes.

L'agence Ria Novosti a cité de son côté une source militaire indiquant qu'elle s'était désintégrée à 5.000 mètres d'altitude seulement.

Un porte-parole de la région militaire de l'Oural a indiqué qu'un groupe de reconnaissance avait retrouvé le lieu d'impact d'un fragment, au bord du lac de Tchebarkoul. «Il y a un cratère de 6 mètres», a précisé ce responsable, le colonel Iaroslav Poschioupkine, cité par Ria.

Des images diffusées par la télévision publique montraient un large trou dans la surface gelée d'un lac.

La chaîne de télévision Rossia a également montré le bâtiment d'une usine de la ville partiellement détruit, un mur et le toit effondrés, et des jeunes gens de l'université de Tcheliabinsk ensanglantés, apparemment blessés par des éclats de verre.

Le gouverneur de cette région a d'ores et déjà déjà estimé le coût des dégâts à un milliard de roubles (25 millions d'euros).

L'université et les écoles de la région ont été fermées. Le ministère des Situations d'urgence a annoncé avoir mobilisé 20 000 hommes.

Le président russe, Vladimir Poutine, a demandé de faire le maximum pour venir en aide à la population, alors que les autorités locales appelaient à ne pas céder à la panique.

L'agence russe de l'énergie atomique a souligné que ses installations dans la région n'avaient pas été touchées par le phénomène, qui a également été observé dans plusieurs régions voisines et au Kazakhstan.

Un précédent célèbre, la «météorite de Toungouska», avait frappé la Sibérie en 1908 : plus probablement un astéroïde ou un noyau de comète dont l'impact avait été ressenti à des centaines de kilomètres, soufflant les arbres dans un rayon d'au moins 20 kilomètres.

Ce précédent a servi de référence pour évoquer les conséquences qu'aurait l'impact sur la surface terrestre de l'astéroïde 2012 DA 14, dont le passage est attendu vendredi soir à seulement 27 600 kilomètres de la Terre.

Cette masse de 45 mètres et 135 000 tonnes est le plus gros astéroïde jamais détecté à passer aussi près de la Terre, a souligné la Nasa, l'agence spatiale américaine.