Le Royaume-Uni, l'Allemagne et les Pays-Bas demandent à leurs citoyens de quitter immédiatement la ville de Benghazi, dans l'est de la Libye, en raison d'une menace imminente qui pèse sur les Occidentaux.

Le ministère britannique des Affaires étrangères déconseille toute visite à Benghazi depuis le mois de septembre, mais il a déclaré jeudi être au fait d'une menace spécifique et imminente.

Il a donc demandé à tous les Britanniques qui se trouvent toujours à Benghazi d'en sortir immédiatement, refusant toutefois de dévoiler la nature exacte de la menace. L'avertissement a été le même du côté allemand, tandis que les Pays-Bas ont plutôt indiqué qu'il «n'était pas avisé de demeurer dans ce secteur».

La veille, la Secrétaire d'État américaine Hillary Clinton a témoigné devant le Congrès et assuré que son département travaillait rapidement et énergiquement pour renforcer la sécurité des missions diplomatiques américaines dans le monde, après l'attaque du 11-Septembre contre le consulat de Benghazi.

L'assaut a coûté la vie à l'ambassadeur américain en Libye et à trois autres Américains.

La semaine dernière, Affaires étrangères et Commerce international Canada a émis un avertissement recommandant d'éviter tout voyage à Benghazi, à Beni Oualid et dans les régions de Sabha et de Kufra en raison du caractère imprévisible des conditions de sécurité.

La ville de Bengazi est un centre d'affaires où plusieurs entreprises emploient des Occidentaux. C'est dans cette ville d'un million d'habitants que la révolte contre le défunt dictateur Mouammar Khadafi a commencé, en 2011.