Une seule arme a été utilisée dans la tuerie de Chevaline mercredi dans les Alpes françaises qui a coûté la vie à quatre personnes, a indiqué lundi une source proche de l'enquête, confirmant une information de la chaîne de télévision M6.

Près de 25 douilles avaient été retrouvées sur la scène du massacre, laissant supposer dans un premier temps que plusieurs armes avaient été utilisées pour tuer trois membres d'une famille britannique et un cycliste français. Deux fillettes ont réchappé au crime.

L'arme utilisée est un pistolet automatique de calibre 7,65 mm, un calibre moyen considéré comme ancien par des experts et ne correspondant pas à un armement moderne.

La conclusion d'une seule arme résulte des premiers examens balistiques, réalisés au microscope, et qui doivent encore être approfondis et formellement confirmés.

Les trois membres de la famille britannique tués sont le père, Saad al-Hilli, 50 ans, son épouse Iqbal et la mère de cette dernière, de nationalité suédoise. La fille aînée de la famille, Zainab, 7 ans, a été grièvement blessée, la cadette, Zeena, 4 ans, est indemne après s'être cachée dans la voiture où la famille a été décimée.

Le cycliste français avait été retrouvé mort près de la voiture de la famille britannique, à l'arrêt et moteur tournant sur une aire de stationnement dans une forêt.

Des substances « non-dangereuses »

Les substances trouvées au domicile familial des al-Hilli, considérées dans un premier temps comme « potentiellement explosives » se sont révélées « non-dangereuses », a indiqué la police du Surrey dans un communiqué.

« La police du Surrey peut confirmer que les éléments trouvés ce matin (10 septembre), à Oaken Lane, à Claygate, ne sont pas dangereux », écrit la police du Surrey dans un communiqué diffusé sur son site internet.

Ces éléments suspects ont été découverts lundi matin quand la perquisition de la maison familiale des al-Hilli, entamée samedi, a été « étendue au cabanon dans le jardin ».

Une équipe de démineurs a été appelée « par mesure de précaution », écrit encore la police.

L'élargissement du cordon de sécurité, mis en place au départ autour de la maison de Claygate avant d'être étendu aux maisons voisines, « a maintenant été levé et les habitants qui ont été évacués peuvent désormais retourner chez eux », selon la même source.

Un cordon de sécurité demeure autour de la maison située à une quarantaine de kilomètres au sud de Londres, tandis que la perquisition se poursuit, ajoute encore la police du Surrey.