Le maire de Bordeaux Alain Juppé a annoncé sur la radio française Europe 1 qu'il n'entrerait pas dans la course à la présidence de l'UMP, ancien parti de Nicolas Sarkozy, laisssé sans leader depuis que l'ex-président français a quitté la vie politique.

L'ex-ministre des Affaires étrangères de Nicolas Sarkozy avait déjà prévenu qu'il n'entrerait pas dans la course à la direction de l'Union pour un mouvement populaire (UMP) si l'ancien premier ministre François Fillon et l'actuel secrétaire général du parti Jean-François Copé étaient candidats tous les deux, ce qui est depuis devenu le cas.

Celui qui a déjà occupé les fonctions de président de l'UMP de 2002 à 2004 a ajouté qu'il ferait connaître «éventuellement» à quel candidat il apporte son soutien en vue de l'élection tenue par le parti de droite qui doit se tenir les 18 et 25 novembre prochains.

Maire de Bordeaux depuis 2006, M. Juppé est sans contredit l'un des hommes politiques français les plus connus du grand public, non seulement pour les diverses fonctions qu'il a occupées mais également pour avoir été condamné en janvier 2004 à 18 mois de prison avec sursis pour « abus de confiance, recel d'abus de biens sociaux, et prise illégale d'intérêt », pour des actions qu'il a commises alors qu'il était le bras droit financier du maire de paris Jacques Chirac et secrétaire général du RPR, parti politique de Chirac (Rassemblement pour la République).

Sur l'avant-scène de l'échiquier politique depuis le milieu des années 1970 - il est un proche collaborateur de l'ex-président Jacques Chirac depuis 1976, alors qu'il le seconde à la mairie de Paris - il a occupé plusieurs postes de ministre au fil des ans, dont celui de premier ministre de 1995 à 1997, lors du premier mandat du président Chirac.