La chancelière allemande Angela Merkel est encore cette année la femme la plus puissante du monde, devant la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton et la présidente brésilienne Dilma Rousseff, selon le classement annuel du magazine Forbes publié mercredi.

La seule Française, Christine Lagarde, directrice générale du FMI, a gagné une place par rapport à l'an dernier, et est désormais 8e de ce classement des 100 femmes les plus puissantes du monde dominé part les femmes d'affaires et les Américaines.

C'est la cinquième fois en six ans que Mme Merkel est considérée par Forbes comme la femme la plus puissante du monde.

Mme Merkel, 58 ans, est «la dame de fer de l'Union européenne et l'actrice majeure dans la crise économique de la zone euro qui continue à menacer les marchés», écrit Forbes, en soulignant aussi l'année «formidable» d'Hillary Clinton, 64 ans.

Les 100 femmes les plus puissantes du monde --dont 11 Européennes-- travaillent selon Forbes dans les affaires, la politique, les médias, la technologie, la mode, le monde du spectacle ou des organisations caritatives (www.forbes.com/power-women).

L'excentrique Lady Gaga, 26 ans, en reste la benjamine (14e), la reine Elizabeth, 86 ans (26e), la plus âgée.

La puissance de ces femmes vient de leur fortune, de leur pouvoir et de leur audience, réseaux sociaux obligent, précise Forbes.

Voici les 8 premières de ce classement :

1 - Angela Merkel, chancelière allemande

2 - Hillary Clinton, secrétaire d'État américaine

3 - Dilma Rousseff, présidente du Brésil

4 - Melinda Gates, coprésidente de la Fondation Bill et Melinda Gates

5 - Jill Abramson, directrice de la rédaction du New York Times

6 - Sonia Gandhi, présidente du parti indien du Congrès

7 - Michelle Obama, Première dame des États-Unis

8 - Christine Lagarde, directrice générale du FMI