Un adulte a été pris en otage plusieurs heures mardi dans une école de la banlieue parisienne servant pendant les vacances de centre de loisirs, avant que la police ne le libère sain et sauf et ne maîtrise le forcené, a-t-on appris sources policière et judiciaire.        

La prise d'otage avait débuté peu après 7 h (1 h, heure de Montréal) dans cette école maternelle de Vitry-sur-Seine située dans un quartier pavillonnaire. Quand le forcené a fait irruption dans l'établissement, deux animateurs, un personnel de service, deux parents et trois enfants étaient présents.

Les enfants et les adultes ont immédiatement quitté les lieux à l'exception d'un parent d'élève qui a été pris en otage, a indiqué une source judiciaire, contrairement aux premières informations indiquant que les enfants avaient été brièvement retenus.

« Le RAID (unité d'élite de la police française) a réussi à récupérer l'otage durant la phase de négociations » et il a été immédiatement pris en charge par les services compétents, a indiqué une source policière.

Puis le forcené a été maîtrisé sans qu'il ne soit blessé dans l'opération. « L'otage a été libéré par le RAID. Les négociations se sont poursuivies avec le preneur d'otage. Il est sorti du site il y a environ cinq minutes et a été interpellé par les policiers du RAID. Il n'est pas blessé », a expliqué vers 12 h le préfet du Val-de-Marne Pierre Dartout.

Durant sa prise d'otage, le forcené « n'a pas été menaçant » et durant les négociations il a tenu « des propos incohérents et exprimé l'envie de mourir », selon une source judiciaire.

Il s'agit d'un « homme de type africain âgé d'une trentaine d'années, habillé d'une combinaison verte », a déclaré à la presse un délégué syndical d'Alliance police, Ludovic Monnier, présent sur place. Il aurait demandé à être « tué par la police » et il aurait été en possession de deux armes de poing, selon un autre délégué syndical Ludovic Magné.

Un large périmètre de sécurité avait été mis en place autour de l'école et une centaine de personnes avaient été évacuées. Des policiers d'élite en combinaison noire, un véhicule des pompiers et une dizaine de cars de police avaient été déployés, ont constaté des journalistes de l'AFP.