L'Union pour un mouvement populaire (UMP), le grand parti de droite français, se choisira en novembre son nouveau chef, tournant la page de l'ère Sarkozy après la défaite le 6 mai de l'ancien président français face au socialiste François Hollande.    

Le poste de président de l'UMP avait été gelé durant tout le quinquennat de Nicolas Sarkozy qui cumulait les fonctions de chef de l'État et de chef de la majorité, l'animation du parti étant confiée à un secrétaire général, Jean-François Copé.

Les 260 000 militants de l'UMP éliront leur nouveau président lors d'un scrutin à deux tours les 18 et 25 novembre, a annoncé mercredi le bureau politique du parti.

L'ancien premier ministre François Fillon a déjà officiellement fait acte de candidature, en se déclarant la fin de semaine dernière. Il devrait affronter son rival Jean-François Copé, qui a aussi l'intention d'être candidat, mais ne devrait entrer en lice que fin août.

D'autres responsables de l'UMP pourraient eux aussi être candidats, comme l'ancien ministre des Affaires étrangères Alain Juppé.

Le départ de M. Sarkozy, qui s'est mis en retrait de la vie politique, a créé un appel d'air et provoqué une lutte d'ambitions à droite. Cependant, a affirmé mercredi l'ancienne ministre du Budget Valérie Pécresse, le choix d'un président pour l'UMP ne consiste pas à « élire celui qui serait le candidat de 2017 » à la prochaine présidentielle, mais « celui qui sera le leader de l'opposition pour les trois années qui viennent ».