La compagne du président français Valérie Trierweiler « réfléchit toujours » au rôle qu'elle entend jouer en tant que première dame, mais ne compte pas arrêter de «tweeter» après la tempête médiatique provoquée par son message lors des élections législatives.

Alors que le quotidien Le Parisien affirme, sur la foi de confidences à une amie, que la compagne du chef d'État François Hollande admettrait avoir « commis une erreur » avec son tweet d'encouragement à un socialiste dissident opposé à Ségolène Royal, l'ancienne compagne du président français, l'entourage de Mme Trierweiler, interrogé par l'AFP, n'a pas confirmé.

Son chef de cabinet, Patrice Biancone, a souligné que cette affaire avait été « surmédiatisée » et a relevé qu'en définitive elle n'avait pas eu d'incidence sur le résultat des législatives.

Valérie Trierweiler « réfléchit toujours au rôle qu'elle entend jouer » et à sa façon de communiquer, mais en tout état de cause « elle peut continuer à tweeter comme elle veut. Elle n'est pas frappée d'un interdit », a ajouté M. Biancone.

« Il faut un peu de temps » encore pour définir son périmètre d'action, a-t-il dit par ailleurs en précisant que « la défense des enfants, l'égalité des chances (faisaient) partie des domaines dans lesquels elle envisage (ait) de s'investir ».

De même, sans y participer activement, Mme Trierweiler pourrait apporter ponctuellement, « quand ce sera nécessaire », son soutien à la Fondation France Libertés créée par l'ancienne première dame Danielle Mitterrand.

Pour le reste, la vie de la première dame suit son cours normal. « Elle vient tous les jours travailler », a indiqué M. Biancone, soulignant qu'elle « recevait beaucoup de courrier », mais sans afflux particulier, depuis l'affaire du tweet.

Son absence lors du déplacement de François Hollande pour le sommet du G20 au Mexique n'a rien de surprenant, a-t-il expliqué, Mme Trierweiler ayant prévu de longue date de rester à Paris au moment où deux de ses fils passent leur baccalauréat.

Rien d'étonnant non plus au fait que sa notice biographique ait disparu du site internet de la présidence de la République. « Elle a été retirée provisoirement comme à chaque fois qu'il y a des changements, mais une nouvelle page va réapparaître ».

Quant à sa collaboration à l'hebdomadaire Paris-Match, elle se poursuit avec un article à paraître jeudi sur le dernier roman d'Amanda Sthers intitulé Rompre le charme.