Le groupe américain Carnival, maison mère du croisiériste Costa Crociere, a indiqué lundi qu'il était en train d'évaluer les dégâts causés au Concordia, qui a fait naufrage le 13 janvier en Italie, et l'intérêt de le faire réparer.

«Une évaluation des dommages est en cours pour déterminer si le bateau peut être réparé et quel en serait le coût total. Si le bateau est réparable, il devrait rester hors service pour le reste de l'exercice, voire plus longtemps», explique Carnival dans son rapport annuel, consulté lundi.

«La valeur comptable nette de ce bâtiment (...), y compris les améliorations apportées au bateau, était de 490 millions de dollars (379 millions d'euros) au 31 décembre 2011», précise Carnival.

«Nous avons une couverture d'assurance de 510 millions de dollars (au taux de change du 31 décembre pour 395 millions d'euros) pour les dégâts du bateau, avec une franchise potentielle d'environ 30 millions d'euros, ainsi qu'une assurance en responsabilité civile pour dommage causé à des tiers, soumise à une franchise additionnelle d'environ 10 millions de dollars pour cet incident», conclut la société.

Les autorités italiennes estiment qu'il faudra de «sept à dix mois» pour enlever l'épave du paquebot Concordia qui s'est échoué près de l'île italienne du Giglio, une fois qu'une entreprise aura été désignée pour cette opération.

Le bilan provisoire de la catastrophe est de 17 morts, dont 16 ont été identifiés, et 16 personnes manquent encore à l'appel.

L'action Carnival perdait 1,54% à 30,01 dollars vers 12h00 à la Bourse de New York.