The Economist accuse, dans son édition à paraître vendredi, le premier ministre italien Silvio Berlusconi d'avoir «arnaqué» son pays, dans une nouvelle attaque du magazine britannique visant le Cavaliere.

The Economist titre en Une The man who screwed an entire country avec une photo du chef du gouvernement, assis, hilare et les bras grand ouverts.

M. Berlusconi a été «un désastre en tant que dirigeant national pour trois raisons», affirme-t-il.

«La première est la saga épouvantable de ses soirées sexuelles» qui a «sali non seulement M. Berlusconi, mais aussi son pays», estime le magazine.

Son «second échec», selon The Economist, réside dans «ses ruses financières», M. Berlusconi ayant été jugé «ces dernières années plus de dix fois pour fraude (....) et corruption».

Cependant, «le pire, et de loin, est son mépris absolu pour la situation économique de son pays». «Il a échoué en près de neuf ans au poste de Premier ministre (dans ses tentatives visant) à remédier ou au moins à reconnaître la grande fragilité économique de l'Italie», affirme le magazine.

The Economist avait déjà fait une Une au vitriol sur M. Berlusconi en 2001, en titrant «Pourquoi Silvio Berlusconi est inapte à diriger l'Italie», ce qui lui avait valu des poursuites de la part de l'homme politique.