La découverte mercredi soir d'un sac suspect à l'aéroport écossais de Glasgow, entraînant son évacuation partielle, était une fausse alerte, a annoncé tôt jeudi la police.

«Bien que l'incident se soit révélé être une fausse alerte, il ne fait aucun doute que les mesures initiales prises par le personnel de l'aéroport étaient parfaitement adéquates», a déclaré le commissaire Ruaraidh Nicolson.

L'aéroport de Glasgow avait été partiellement évacué mercredi vers 19h55, après la découverte d'un sac suspect dans une zone de fouille des passagers avant l'embarquement.

La police avait initialement évoqué la présence d'un «colis suspect» à l'aéroport.

L'aéroport est resté ouvert durant l'alerte et des avions ont continué d'y atterrir, mais les embarquements ont été suspendus.

L'enceinte aéroportuaire, situé dans le sud-ouest de l'Ecosse, avait été la cible en juin 2007 d'une tentative d'attentat manquée: une voiture enflammée, remplie de gaz, d'essence et de clous, avait été projeté contre le bâtiment sans toutefois exploser.

L'alerte de mercredi est intervenue alors que depuis lundi, 13 colis piégés expédiés depuis Athènes ont été découverts, adressés à des ambassades, ainsi qu'au président français Nicolas Sarkozy, à la chancelière allemande Angela Merkel ou au chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi, obligeant la Grèce à suspendre l'expédition de tout son courrier international pour vérification.

Le ministre grec des Affaires étrangères a affirmé mercredi que les expéditeurs des colis piégés envoyés depuis Athènes n'avaient «aucun lien» avec un «groupe terroriste international organisé». La police grecque suspecte un groupe local extrémiste d'obédience anarchiste

Le 29 octobre, deux paquets envoyés du Yémen et contenant des explosifs avaient été découverts en Grande-Bretagne et à Dubaï dans des avions cargo à destination des Etats-Unis. Ces paquets étaient adressés à des lieux de culte juifs de Chicago et contenaient du PETN (penthrite), un puissant explosif, placé dans des cartouches d'encre pour imprimantes.

La Maison-Blanche a estimé que ces deux colis avait été conçu par le même artificier d'Al-Qaïda qui avait fabriqué la bombe de l'attentat raté de Noël 2009 sur un vol Amsterdam-Detroit.