La police anti-émeutes a affronté jeudi des employés du ministère de la Culture en grève barricadés dans l'Acropole, lançant des gaz lacrymogènes pour évacuer les manifestants de l'entrée d'un des sites archéologiques les plus célèbres de Grèce.

Environ une centaine de manifestants ont fermé le site mercredi matin, se retranchant à l'intérieur et empêchant les touristes d'y entrer tant que le ministère de la Culture n'aura pas réglé ses dettes.

La police est arrivée sur place jeudi sur ordre de la justice.

«La police anti-émeute et la violence ne briseront pas la grève», scandaient les manifestants à l'entrée du temple vieux de 2 500 ans. Mais les forces de l'ordre ont réussi à pénétrer par une entrée de côté et lancé des gaz au poivre pour évacuer les manifestants et les journalistes couvrant le blocage. Au moins un manifestant a été menotté et emmené par la police.

Alors que la Grèce a adopté une série de mesures d'austérité pour juguler son déficit budgétaire, les surveillants et employés des sites archéologiques se plaignent depuis un certain temps d'arriérés de paiement. Ils avaient déjà bloqué l'Acropole auparavant mais seulement quelques heures.