Le gouvernement socialiste de la Grèce a conservé son ministre des Finances lors d'un remaniement annoncé tôt mardi, mais il a perdu d'autres responsables clés ayant été impliqués dans les efforts entrepris pour réformer l'économie du pays, en difficulté.

En vertu des changements rendus publics mardi à 1h30, George Papaconstantinou demeure aux Finances, mais les ministres du Développement, du Travail et de la Santé sont remplacés.

Les socialistes au pouvoir en Grèce font face à la tenue, en novembre, d'élections régionales qui leur permettront de se faire une idée de la tolérance de la population aux mesures d'austérité qui ont été nécessaires pour obtenir jusqu'à 110 millions d'euros (quelque 146 millions $ CAN) de prêts internationaux sur une période de trois ans.

Les ministères ayant un lien avec l'économie ou faisant l'objet d'importantes réformes sont sujet à de fréquentes inspections de responsables de l'Union européenne (UE) et du Fonds monétaire international (FMI).

Le premier ministre George Papandreou, élu en octobre dernier tandis que la Grèce sombrait dans une crise financière, a également créé un ministère de l'Investissement.

Plusieurs membres du parti qui ont servi au sein de précédents gouvernements socialistes ont réintégré le cabinet, apparemment pour plaire aux partisans traditionnels qui sont moins susceptibles d'appuyer les mesures d'austérité.

Les membres du nouveau gouvernement doivent être assermentés mardi.