La chancelière allemande Angela Merkel reste en 2009 la femme la plus puissante de la planète d'après le magazine Forbes, qui a publié mercredi un classement annuel dominé par le monde des affaires.

A l'exception de Mme Merkel --au 1er rang pour la quatrième fois--, les neuf autres du peloton de tête sont toutes des chefs d'entreprise, qu'il s'agisse de la Française Anne Lauvergeon, présidente du groupe nucléaire français Areva --numéro 9 comme en 2008-- ou de l'Américaine Irène Rosenfeld, présidente de Kraft Foods (6e).

Si l'an dernier, la 7e place était dévolue à Condoleezza Rice, alors secrétaire d'Etat, l'actuelle chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton, échoue en 2009 à la 36e place, alors qu'elle occupait la 28e place en 2008, lorsqu'elle n'était que sénatrice de l'Etat de New York.

La ministre française de l'Economie Christine Lagarde est au 17e rang, en recul de 3 points, et la Première dame américaine Michelle Obama fait son entrée à la 40e place.

La présidente argentine Cristina Fernandez est 11e --13e l'an dernier--, et le classement comprend une troisième Française, Dominique Sénéquier (groupe AXA), 50e.

La liste est américaine à plus de 60%. On note quelques Indiennes dont Sonia Gandhi, présidente du Parti du Congrès victorieux aux dernières élections législatives, passée du 21e rang en 2008 au 13e en 2009.

La magistrate new-yorkaise d'origine portoricaine Sonia Sotomayor, devenue juge à la Cour suprême des Etats-Unis, entre à la 54e place, et est devancée par Janet Napolitano, secrétaire à la Sécurité intérieure (51e).

La reine de l'empire médiatique Oprah Winfrey passe de la 36e à la 41e place, la nouvelle présidente de Yahoo Carol Bartz est au 12e rang alors que celle qu'elle a remplacée, Susan Decker, était à la 50e en 2008.

Enfin, la reine Elizabeth II d'Angleterre progresse, et passe de la 58e place en 2008 à la 42e en 2009.