Airbus refuse de «spéculer» sur les causes de l'accident de l'A330 d'Air France entre Rio et Paris, a déclaré le patron de l'avionneur européen, Thomas Enders, mardi lors d'une conférence de presse au Salon aéronautique du Bourget, renvoyant aux enquêteurs.

«Nous ne spéculons pas. Nous soutenons les enquêteurs du Bureau Enquête Analyse (BEA). Et nous espérons que les boîtes noires vont être trouvées», a-t-il dit.

Interrogé sur le manque de communication d'Airbus à propos de l'accident, M. Enders a dit: «c'est la procédure normale. Les autres constructeurs réagissent de la même façon, c'est aux enquêteurs de communiquer, ce sont eux qui mènent l'enquête».

Questionné sur l'hypothèse d'une dislocation de l'avion en vol, Fabrice Brégier, numéro deux d'Airbus, a dit: «Nous ne spéculons pas». Il a ajouté que la «sécurité était toujours la priorité numéro un quand il s'agissait de construire un avion» d'Airbus.

A la question de savoir si des compagnies aériennes avaient exprimé leurs inquiétudes sur les sondes Pitot depuis l'accident, le directeur commercial d'Airbus, John Leahy, a laissé entendre que non.

Il a déclaré que lors de l'assemblée générale de l'Association internationale du transport aérien (IATA), à Kuala Lumpur début juin, il avait eu de très bons échos sur l'A330 de la part des compagnies.