De nombreux dirigeants mondiaux, à commencer par le président Barack Obama, en tournée en Europe, et le pape Benoît XVI ont présenté leurs condoléances à l'Italie après le séisme qui a fait plus de 150 morts et 1 500 blessés, selon les derniers bilans, dans le centre du pays.

Plusieurs pays européens (Russie, Allemagne, France, Grande-Bretagne, Grèce, Portugal, Suisse Croatie, Bulgarie notamment) et l'Union européenne ont offert leur aide aux autorité italiennes.

Mais Rome n'a pour l'instant «pas besoin de l'aide de pays étrangers», a répondu Agostino Miozzo, l'un des chefs de la protection civile italienne.

«Nous adressons nos condoléances aux familles sur place et espérons que les équipes de secours pourront accéder» à la zone sinistrée, a déclaré M. Obama depuis la Turquie, ultime escale de sa première tournée. L'ambassade des Etats-Unis à Rome a fait un don de 50 000 dollars pour l'aide d'urgence, a par ailleurs annoncé le département d'Etat.

Le ministre canadien des Affaires étrangères Lawrence Cannon, «profondément attristé», a exprimé les condoléances de Canda «à tous ceux qui ont perdu des proches dans cette tragédie», a indiqué son bureau.

Au Vatican, en ce début de semaine sainte, Benoît XVI prie «pour les victimes, en particulier pour les enfants» décédés dans le séisme qui «a rempli de consternation l'âme du souverain pontife» , ont indiqué ses services.

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, «attristé par les pertes en vies humaines et les destructions subies par l'Italie centrale», est prêt à fournir de l'aide à l'Italie, a fait savoir sa porte-parole, Michèle Montas.

«La Russie est choquée par cette tragédie. Nous compatissons avec ceux qui ont souffert et partageons leur chagrin», a déclaré le président Dmitri Medvedev dans un télégramme adressé au chef du gouvernement italien, Silvio Berlusconi.

Moscou devait recevoir lundi M. Berlusconi, mais celui-ci a décidé d'annuler son voyage après l'annonce du séisme.

A Paris, le président français Nicolas Sarkozy a assuré Silvio Berlusconi de sa «profonde sympathie dans cette épreuve» et de «la solidarité de la France aux côtés de tous ceux qui sont dans le deuil, la peine et le désarroi».

La chancelière allemande Angela Merkel a envoyé à Silvio Berlusconi une lettre dans laquelle elle lui fait part de son «bouleversement» et de son «soutien dans ces heures difficiles».

Le ministre britannique des Affaires étrangères, David Miliband, a lui aussi offert ses condoléances après ce séisme «aux conséquences dévastatrices», tout comme le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso.

La Commission, qui suit l'évolution de la situation en Italie «avec beaucoup d'attention», a ajouté qu'elle pourrait rapidement venir en aide à l'Italie si celle-ci en faisait la demande.

La Suède, la Pologne, La Serbie, la Lettonie, la Lituanie, l'Estonie, la Croatie, l'Algérie, la Tunisie, le Maroc et la Jordanie ont également adressé leurs condoléances à Rome.

De nombreux pays européens se sont déclarés prêts à aider l'Italie si celle-ci en faisait la demande.

La Protection civile portugaise s'est dit prête à envoyer une équipe de secours de 49 personnes. La Grèce, elle-même fréquemment touchée par des séismes, a annoncé qu'un avion C-130 de son armée était prêt à transporter en Italie une équipe de sauvetage.

La Suisse a proposé à Rome d'envoyer «des sauveteurs et du matériel sur place», mais l'Italie lui a répondu qu'elle n'avait pas besoin d'aide internationale», a-t-on précisé à Genève.