Un nouvel acte de malveillance a été commis sur une ligne de train à grande vitesse en France, où un TGV est entré en collision avec des plaques de béton déposées sur les rails, après une suite d'incidents similaires et l'arrestation de militants d'extrême gauche.

Une enquête pour «dégradations sur la voie ferrée» va être ouverte à la suite d'«actes de vandalisme» qui ont provoqué, sans faire de blessés, la collision d'un TGV Paris-Hendaye mardi soir avec des plaques de béton dans le sud-ouest de la France, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.

«Le TGV a été retardé d'environ quinze minutes après avoir heurté vers 21H00 des plaques de béton posées sur la voie, ce qui a légèrement endommagé le nez du train», a expliqué mardi soir la cellule communication de la direction régionale de la SNCF (chemins de fer français).

«L'enquête a été confiée à la gendarmerie de Dax qui enquête sur des actes de vandalisme sans avoir de piste plus particulièrement privilégiée», a indiqué mercredi le procureur de Dax (sud-ouest), Jean-David Cavaillé.

Le 8 août, un engin explosif avait été découvert à côté d'un poteau, le long de la ligne TGV dans la même région du sud-ouest de la France.

En novembre, c'est dans le sud, près de Narbonne, qu'un TGV reliant Bruxelles à Perpignan avait percuté deux plaques de béton posées sur la voie.

Le 8 novembre, des sabotages commis à l'aide de fers à béton fixés sur les caténaires avaient partiellement paralysé le réseau à grande vitesse français, notamment sur les lignes Paris-Londres et Paris-Bruxelles, entraînant la saisie du parquet antiterroriste et l'arrestation de cinq militants d'extrême gauche.

La justice française a cependant libéré en décembre trois de ces jeunes militants, dont les avocats dénoncent notamment le manque de preuves solides et la disproportion entre les faits reprochés et une procédure terroriste.

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