L'avion qui transportait dimanche le Premier français François Fillon à destination d'un aéroport militaire de la région parisienne, a suivi une procédure d'urgence pour éviter de justesse une collision avec un avion de tourisme égaré, a-t-on appris lundi auprès de ses services.

 

Le Falcon 900 du premier ministre, en provenance d'Angers (ouest), était en phase d'approche de l'aéroport de Villacoublay quand «il a évité de justesse» la collision avec l'avion égaré, dimanche vers 17H50 (11 h 50 HAE), a-t-on appris auprès d'une source aéroportuaire.

Interrogé par l'AFP, l'entourage du premier ministre a confirmé l'incident.

Les passagers du Falcon 900 ont ressenti une accélération, sans conséquence dommageable, au moment de la mise en oeuvre de la procédure d'urgence, a ajouté cette source.

L'avion de tourisme monomoteur de type Cessna se trouvait à la même altitude et en face du Falcon 900 au moment du déclenchement de la procédure d'urgence. Le pilote du Falcon 900 a mis en oeuvre une procédure d'évitement d'urgence appelée «Air Prox» pour éviter la collision.

La distance séparant les deux avions au moment où ils se sont croisés est estimée à 60 mètres.