Le procureur spécial Robert Mueller, qui doit déterminer s'il y a eu une collusion entre la Russie et l'équipe de campagne de Donald Trump lors de l'élection présidentielle de 2016, étudie les gazouillis du président dans le cadre de son enquête, rapporte le New York Times jeudi.

L'équipe de Robert Mueller tente de déterminer si ces tweets, nombreux et souvent colériques, peuvent constituer une obstruction à la justice, précise le quotidien, qui cite trois sources «informées de cette affaire».

Robert Mueller s'intéresse notamment aux tweets présidentiels visant le secrétaire de la Justice, Jeff Sessions, et le successeur de M. Mueller à la tête du FBI, James Comey, limogé par M. Trump en mai 2017.

Le milliardaire républicain a coutume de s'épancher sur son réseau social favori sur l'enquête russe, qu'il considère comme «la pire chasse aux sorcières de l'histoire américaine».

Sur Twitter, il a également déjà qualifié James Comey de «visqueux» et de «détraqué» et a reproché plusieurs fois à son procureur général, Jeff Sessions, de s'être récusé dans cette affaire.

L'enquête de M. Mueller tente notamment de déterminer si le renvoi de James Comey, qui enquêtait sur l'ingérence russe, relève de l'obstruction de justice.

Le procureur spécial Robert Mueller a été nommé après le limogeage de James Comey pour faire la lumière sur ce dossier russe.