L'ancien directeur de campagne de la candidate défaite à la présidentielle américaine, Hillary Clinton, a rencontré le comité du renseignement de la Chambre des représentants relativement à l'ingérence présumée de la Russie dans les élections présidentielles de 2016.

John Podesta s'est entretenu avec des membres du comité derrière portes closes mardi. Au sortir, il a dit à la presse qu'il était «content de coopérer», mais ne pouvait pas indiquer quelles questions on lui avait posées ni donner des détails sur les réponses qu'il avait fournies.

Le piratage du compte de courriels personnel de M. Podesta et la diffusion, par WikiLeaks, de ses courriels vers la fin de la campagne électorale est un des axes d'investigation de l'enquête que mène le comité.

Si Donald Trump avait refusé de définir la Russie comme responsable de l'ingérence dans les élections, il a récemment fait référence à ce pays en critiquant la réponse de l'administration de Barack Obama au piratage.

Par ailleurs, l'avocat de Roger Stone, un ex-conseiller de M. Trump, a fait savoir par communiqué que son client était prêt à présenter «une chronologie (des événements) basée uniquement sur les faits». Il a suggéré que les enquêtes sur la collusion possible entre la Russie et l'équipe de campagne de M. Trump ont été «salies par des insinuations et par la mésinformation».