L'ancien président américain Barack Obama n'a jamais ordonné la mise sous surveillance d'un citoyen américain, a affirmé samedi son porte-parole, démentant les accusations du président Donald Trump selon lesquelles son prédécesseur l'avait fait mettre sur écoute avant l'élection.

«Le président Obama ni aucun responsable de la Maison-Blanche n'ont jamais ordonné la surveillance d'un quelconque citoyen américain», a indiqué Kevin Lewis, porte-parole de M. Obama, dans un communiqué succinct.

«Exécrable! Je viens de découvrir que le président Obama avait mis mes lignes sur écoute dans la tour Trump juste avant ma victoire», a écrit M. Trump dans une salve très matinale de tweets, qualifiant l'ex-président démocrate de «personne malfaisante (ou malade)».

«C'est du maccarthysme», a-t-il ajouté, en référence à la traque des militants et sympathisants communistes aux États-Unis dans les années 50. Donald Trump a également fait un parallèle avec le scandale du Watergate, l'affaire d'espionnage politique qui avait abouti en 1974 à la démission du président républicain Richard Nixon.

Ces attaques contre Barack Obama s'inscrivent dans un contexte politique difficile pour le président américain. Six semaines après son entrée à la Maison-Blanche, il est englué dans des accusations de collusion entre son entourage et des responsables russes pendant la campagne et pendant la période de transition.