Donald Trump a commencé sa journée sur Twitter samedi à 8 h par une attaque en règle contre deux des quotidiens les plus respectés des États-Unis, avant d'importants entretiens téléphoniques avec plusieurs dirigeants dont Vladimir Poutine.

Sans que les raisons précises de son courroux ne soient claires, M. Trump a publié une série de tweets dans lesquels il accuse le Washington Post et le New York Times d'être «MALHONNÊTES» et les nombreuses coquilles dont ses messages sont émaillés semblent témoigner de son énervement.

Donald Trump, qui a eu ce samedi ses premiers entretiens téléphoniques depuis qu'il s'est installé à la Maison-Blanche avec les dirigeants japonais, allemand et russe, a préféré se livrer à l'une de ses attaques contre les médias dont il est coutumier, plutôt que de commenter sa première semaine au pouvoir.

Il reproche aux deux journaux «de s'être trompés sur (lui) depuis le début et ils n'ont toujours pas changé de cap, et ne vont jamais le faire. MALHONNÊTES». Le thème est répété dans trois tweets et le milliardaire éreinte le New York Times pour avoir prédit qu'il «perdra les primaires et ensuite l'élection. FAUSSES INFORMATIONS!».

Le New York Times a répondu brièvement sur Twitter aux accusations répétées de Donald Trump selon lesquelles le grand quotidien «perd des abonnés et des lecteurs». « Abonnés et audience à un sommet. Soutenir le journalisme indépendant c'est important», a tweeté le service de presse du groupe de presse.

Quelques instants plus tard, c'est l'éditorialiste média du Washington Post, Margaret Sullivan, qui a contre attaqué affirmant elle aussi que les abonnements «sont au plus haut au @Washingtonpost désormais bénéficiaire, où l'audience est plus élevée que jamais (et il n'y a pas de faits alternatifs)».

Twitter est l'un des moyens de communication favoris du président américain qui compte plus de 22,5 millions d'abonnés sur le réseau social. Il y aborde tous les sujets, des plus insignifiants aux plus lourds de conséquences, rendant indispensable pour la presse aussi bien que pour les traders sur les places boursières d'être automatiquement alertés d'un nouveau tweet présidentiel.