Le secrétaire d'État américain John Kerry a nié dimanche avoir coopéré avec le FBI après que la police fédérale eut relancé l'affaire de la messagerie personnelle de la candidate démocrate à la présidentielle américaine, Hillary Clinton.

« Non, rien ne m'a été notifié, non, on ne m'a rien demandé, non, je n'ai aucune information sur une quelconque demande effectuée auprès du secrétariat d'État et je n'ai pas d'autres commentaires à faire sur le sujet », a déclaré John Kerry lors d'une visite en Irlande.

Le directeur du FBI James Comey a annoncé vendredi que de nouveaux messages de l'ex-secrétaire d'État Hillary Clinton avaient été découverts et devaient être examinés par les enquêteurs, nouvel épisode dans une affaire qui empoisonne la campagne de la démocrate, à seulement dix jours de la présidentielle.

Le département d'État américain avait déjà nié mi-octobre tout échange de bons procédés avec le FBI en 2015 pour rabaisser la classification d'un courriel confidentiel de Hillary Clinton.

Présent en Irlande pour évoquer notamment le processus de paix en Irlande du Nord, John Kerry s'est par ailleurs vu remettre le prix Tipperary de la paix en reconnaissance de ses efforts pour la paix dans le monde.

Le secrétaire d'État, qui se rendra à Londres lundi, a assuré que les Américains continuaient de « s'impliquer, au quotidien, pour trouver une solution au désastre humanitaire à Alep et à la guerre » en Syrie.

M. Kerry a également exprimé son engagement dans les négociations sur le TTIP (ou TAFTA), l'accord commercial qui vise à supprimer les barrières douanières et règlementaires entre les États-Unis et l'UE. « Nous poursuivons les négociations et, en fonction de qui sera élu président des États-Unis, je ne pense pas que les négociations prendront fin », a-t-il dit.