Le jeune homme arrêté à Los Angeles en possession d'un arsenal d'armes à feu et d'explosifs avant le défilé de la fierté gaie dimanche, jour de l'attentat d'Orlando, a été inculpé mardi et risque plus de neuf ans de prison.

James Howell, 20 ans, fait l'objet de trois chefs d'accusation d'ordre pénal pour possession d'un engin destructeur sur la voie publique, possession d'un fusil d'assaut et possession de chargeurs de munitions à grande capacité, d'après un communiqué de la procureure de Los Angeles Jackie Lacey.

Il a aussi été inculpé d'un délit pour possession d'une arme à feu chargée dans un véhicule.

Les procureurs demandent que sa caution soit fixée à deux millions de dollars contre un demi-million jusqu'à présent.

Âgé de 20 ans et originaire de l'Indiana, James Howell avait été arrêté dimanche à l'aube à Santa Monica, localité de bord de mer jouxtant Los Angeles.

Dans sa voiture avaient été retrouvés trois fusils d'assaut, des chargeurs de munitions à grande capacité ainsi qu'un seau contenant environ 18 litres de produits chimiques permettant d'élaborer un explosif improvisé, avaient précisé les autorités.

Il a été interpellé à la suite d'informations d'un habitant de Santa Monica qui avait appelé la police pour dénoncer un «rôdeur», Howell ayant tapé à sa porte puis à sa fenêtre.

Howell avait déclaré aux policiers lors de son arrestation qu'il comptait se rendre au défilé de la fierté gaie, qui a réuni plusieurs centaines de milliers de personnes à Hollywood quelques heures après l'attentat d'Orlando dans une boite de nuit gaie, où 49 personnes ont trouvé la mort.

Les autorités fédérales n'ont pas pour l'instant lancé de poursuites contre James Howell mais elles continuent à enquêter et pourraient décider d'engager une procédure ultérieurement.

Le FBI d'Indianapolis a notamment «procédé à une perquisition du domicile d'Howell à Clark County, dans l'Indiana lundi soir en relation avec l'enquête», a précisé une porte-parole du FBI, Laura Eimiller, dans un communiqué.

Elles n'ont fait état pour l'instant d'aucune information liant Howell à l'attentat d'Orlando, le pire aux États-Unis depuis le 11 septembre 2001.

PHOTO AFP

James Howell