Hillary Clinton a appelé samedi à une loi «du gros bon sens» concernant la détention d'armes à feu et a décrié le «racisme institutionnel» quelques jours après la tuerie survenue dans une église noire de Charleston, en Caroline du Sud.

La candidate aux primaires du Parti démocrate, qui prenait la parole à la Conférence des maires des États-Unis à San Francisco, a déclaré que le Congrès devrait adopter une loi empêchant les criminels et les gens atteints de maladies mentales de posséder des armes à feu, tout en «respectant les propriétaires d'armes responsables».

«Les politiques sur cette question ont été empoisonnées, mais nous ne pouvons pas renoncer», a-t-elle dit.

En 2013, le Congrès américain a rejeté un projet de loi qui aurait permis de réaliser une vérification plus poussée des antécédents des acheteurs d'armes à feu.

Hillary Clinton a également parlé de ce qu'elle a nommé une «longue lutte avec la question raciale». Selon elle, le pays «ne peut se cacher d'aucune de ces difficiles vérités concernant les races et la justice aux États-Unis».

L'ancienne secrétaire d'État se trouvait sur la côte Ouest pour une tournée de collecte de fonds en vue de l'élection présidentielle de novembre 2016.