La candidate à l'investiture démocrate Hillary Clinton comparaîtra devant un comité spécial du Congrès, plus tard au mois de mai, pour témoigner sur les attaques contre l'ambassade américaine à Benghazi, en Libye, et sur l'utilisation de ses courriels personnels dans le cadre de ses fonctions de secrétaire d'État.

Son avocat David Kendall a écrit aux sénateurs, lundi, pour les informer qu'elle avait accepté leur requête voulant qu'elle se présente devant un comité spécial sur l'attentat de septembre 2012 à l'ambassade américaine, qui avait causé la mort de quatre Américains. Mme Clinton était alors secrétaire d'État des États-Unis.

Elle témoignera pour une seule séance dans la semaine du 18 mai ou plus tard, a indiqué Me Kendall.

Le président du comité, le représentant républicain Trey Gowdy, avait déposé une requête pour qu'elle soit interrogée pendant deux séances du comité sur ces thèmes controversés pour celle qui voudrait devenir présidente des États-Unis.

Me Kendall a précisé que Mme Clinton répondrait à toutes les questions des représentants et des sénateurs pendant une seule session et qu'il n'était pas nécessaire qu'elle récidive.

«En tout respect, il n'y a aucune raison et aucune logique pour cette demande sans précédent [...] La secrétaire d'État est bien préparée à rester pour toutes les questions du comité le jour de sa comparution», a-t-il écrit.

C'est le représentant démocrate du comité Elijah Cummings qui a dévoilé le contenu de la lettre de l'avocat de Mme Clinton dans un communiqué, où il a ajouté que cela répondrait amplement aux demandes des républicains.

«Le président Gowdy devrait prendre ce «oui» comme une réponse et enfin fixer la date de la comparution. Traîner ce processus encore plus tard dans la campagne électorale présidentielle [laisserait croire] aux Américains que ce n'est pas sérieux ou légitime», a-t-il souligné.

Le porte-parole de M. Gowdy Jamal Ware a indiqué qu'il transmettrait un communiqué plus tard concernant la «voie à suivre» pour le témoignage de Mme Clinton. «[Le comité] a démontré à plusieurs reprises qu'il était intéressé à avoir les faits d'une façon réfléchie et assidue», a précisé M. Ware.

Les Américains sont au courant des «dispositions inhabituelles des courriels» de Mme Clinton, selon le porte-parole, et c'est grâce à ce même comité qui a mis de la pression continuelle sur l'ancienne secrétaire d'État, a-t-il poursuivi.

Hillary Clinton s'était déjà présentée devant le Congrès en janvier 2013 alors qu'elle était encore secrétaire d'État.

Or, les républicains répètent qu'ils ont d'autres questions pour elle, surtout depuis que certains médias ont révélé que Mme Clinton avait utilisé un courriel personnel alors qu'elle au Cabinet. Elle avait finalement remis au gouvernement une partie de ses courriels - les autres étant, selon elle, de nature personnelle.