Les discussions sur le racisme, à servir en même temps que le café, se sont arrêtées dans les Starbucks des États-Unis au terme d'une campagne lancée par le patron de la chaîne de cafés, qui avait été accueillie avec scepticisme et ironie.

La campagne «Race together» (Les races ensemble) «qui n'était qu'un catalyseur pour un débat de plus grande ampleur se termine comme prévu» dimanche, a indiqué dans une lettre ouverte le même jour Howard Schultz, PDG de la chaîne.

Le PDG avait appelé la semaine dernière ses serveurs à susciter, en servant le café et en écrivant «Race Together» sur les gobelets de papier, des échanges avec les clients «parce que nous avons un problème de racisme dans ce pays».

La campagne avait suscité le scepticisme et l'ironie de l'opinion publique qui y voyait une publicité déguisée et s'interrogeait sur les salaires et la disponibilité des serveurs à bavarder ainsi avec les clients.

Les critiques avaient été telles que Corey duBrowa, un vice-président du groupe chargé des communications, avait suspendu un temps son compte Twitter après s'être senti «personnellement attaqué par un flot de négativité».

«Nous n'attendions pas d'être applaudis par tout le monde», a écrit dimanche le PDG de la chaîne en annonçant pour les semaines à venir des forums et autres projets sur le sujet, car «l'initiative n'est pas terminée», a-t-il dit.