Des élus républicains ont défendu le numéro trois de leur parti à la Chambre des représentants qui avait prononcé un discours devant un groupe suprémaciste blanc, il y a 12 ans.

La semaine dernière, le représentant de la Louisiane Steve Scalise a admis qu'il avait fait une erreur. Il avait reçu l'appui notamment du président de la Chambre, John Boehner.

Plusieurs autres républicains notoires ont tenu à prendre la défense de leur collègue, dont Mia Love, la première femme noire de l'histoire à être élue sous la bannière républicaine à la Chambre des représentants.

En entrevue dimanche au réseau américain ABC, Mme Love a affirmé que M. Scalise avait démontré toute son humilité et ses regrets. Selon elle, il ne devrait pas être démis de ses fonctions de «whip».

Lorsqu'il a présenté ses excuses, M. Scalise a condamné les opinions de l'European-American Unity and Rights Organization (EURO). En tant qu'élu local, avait-il ajouté, il ne savait pas toujours devant quel groupe il prononçait un discours.

Les dirigeants du Parti républicain espèrent que la controverse se sera dissipée lorsqu'ils seront de retour au Congrès, mardi.