Les policiers américains sont en état d'alerte à travers le pays après le meurtre de deux de leurs collègues à New York, en fin de semaine.
Les services de police et les syndicats demandent à leurs membres de porter des gilets pare-balles en tout temps et d'éviter d'y aller de commentaires incendiaires sur les réseaux sociaux.
Les meurtres des officiers Rafael Ramos et Wenjian Liu samedi après-midi, à Brooklyn, font craindre pour la sécurité des membres des forces de l'ordre partout aux États-Unis. Les deux hommes ont apparemment été abattus par un homme de 28 ans, Ismaaiyl Brinsley, qui avait promis sur Instagram de venger la mort de Noirs abattus par des policiers blancs.
Le syndicat des policiers de New York recommande maintenant à ses 35 000 membres de répondre à tous les appels avec deux voitures, peu importe l'avis des superviseurs; de ne procéder à des arrestations que lorsque cela est absolument nécessaire; et de patrouiller à pied en groupes de trois.
Le chef de la police de New York a demandé à ses policiers de limiter leurs commentaires, y compris sur les médias sociaux, et de se contenter d'exprimer leur deuil ou leurs condoléances.
Les policiers de Newark, au New Jersey, ont été prévenus de ne jamais patrouiller seuls et d'éviter les individus qui semblent rechercher une confrontation. Le commissaire de la police de Boston a demandé à ses agents de faire preuve de prudence.
Brinsley était connu des autorités et avait de sérieux antécédents de violence. Il s'est suicidé dans une station de métro immédiatement après avoir abattu les deux policiers.