Aux États-Unis, le département d'État a dû, pour la première fois de son histoire, fermer tout un système de courriel non-confidentiel pour permettre à des techniciens de réparer de possibles problèmes occasionnés par un présumé pirate informatique.

Un porte-parole du département a indiqué dimanche qu'étaient survenues des «activités inquiétantes» dans leur système, presqu'au même moment où une attaque avait été menée contre le réseau informatique de la Maison-Blanche. Cette tentative de piratage à la Maison-Blanche avait déjà été rapportée à la fin du mois d'octobre, mais aucun problème n'avait encore été signalé au département d'État.

Le porte-parole, qui a dû parler sous le couvert de l'anonymat, a précisé qu'aucun système confidentiel n'avait été touché. Vendredi, toutefois, les autorités ont profité d'une interruption planifiée de certaines composantes du système pour améliorer la sécurité de son réseau informatique non-confidentiel.

Le système du département devrait revenir à la normale prochainement, a indiqué le porte-parole. Il n'a pas voulu dire qui pourrait être à l'origine de l'attaque.

Le département d'État devrait fournir de plus amples détails lundi ou mardi.

Depuis cet incident, d'autres agences, comme l'Administration des postes des États-Unis et le Service météorologique national disent avoir éprouvé des complications semblables.

Des Russes et des Chinois avaient été blâmés par le passé pour avoir commis du piratage informatique. Leur identité n'a jamais été révélée.