Les gardes forestiers du parc national américain de Yosemite font la chasse à une artiste peintre de graffitis qui a peint et défiguré certaines zones du parc, l'un des plus visités au pays, ainsi que d'autres comme la Vallée de la mort.

Plusieurs médias attribuent ces peintures à Casey Nocket, qui a mis en ligne publiquement sur le réseau social Instagram des photos de ses «oeuvres».

Son compte sur le réseau de partage de photos a été fermé mais pas avant que plusieurs médias, dont le quotidien San Francisco Chronicle, ne mettent la main dessus, publiant des échanges qu'elle y tenait et où elle défendait son travail.

«C'est de l'art, pas du vandalisme, je suis une artiste», a-t-elle ainsi écrit, citée par le Denver Post.

Elle aurait, selon la presse américaine, laissé sa marque dans dix parcs nationaux, y compris les montagnes Rocheuses dans le Colorado.

La page «we the people» (nous le peuple) du site de la Maison-Blanche, qui permet de lancer des pétitions, affichait lundi plus de 10 000 signatures demandant aux autorités de poursuivre l'artiste avec «les charges d'accusations les plus sérieuses possibles pour ces infractions».

«Casey Nocket a voyagé à travers l'Ouest américain en vandalisant les parcs et monuments nationaux avec son «art»» souligne la pétition.

L'administration des parcs nationaux a affirmé mercredi dans un communiqué qu'elle «prenait au sérieux la question du vandalisme».

«Il y a des espaces d'expression artistique dans les parcs nationaux car ces parcs inspirent la créativité. Ces images sortent du cadre de ces modes d'expression et donc de la loi», ajoute l'institution.

«Les parcs nationaux existent pour préserver et protéger les beautés naturelles de notre pays et notre héritage culturel et historique (...). Le vandalisme enfreint la loi et abime de façons parfois irréparable des trésors qui appartiennent à tous les Américains», fait-elle valoir.