Une alerte à la bombe à l'école primaire américaine Sandy Hook, mercredi, a forcé les autorités à ordonner aux élèves, dont plusieurs qui ont vécu la fusillade de 2012, d'évacuer l'édifice.

La police a effectué des recherches dans l'édifice et sur le terrain après avoir reçu un appel de menace à 9 h 30, mais n'a finalement rien trouvé de suspect, selon le lieutenant Brian McCauley, de la police de Monroe, au Connecticut. Il a expliqué que l'ordre d'évacuation avait été donné par mesure préventive et que l'enquête était toujours en cours.

«Tous les élèves et le personnel sont en sécurité», a indiqué une conseillère municipale de Newtown, E. Patricia Llodra, par le biais d'un communiqué. «L'édifice et le terrain vont être fouillés de fond en comble afin d'éliminer tout doute.»

Après la fusillade de 2012, les élèves de l'école Sandy Hook de Newtown, au Connecticut, avait repris leurs cours dans des classes de l'école de la ville voisine de Monroe, également appelée Sandy Hook. L'édifice qui abritait l'école d'origine a été démoli l'an dernier.

Les cours ont été interrompus tôt mercredi, et les élèves ont été déplacés vers une autre école de Monroe afin d'être récupérés par leurs parents, selon Nancy Bartosik, du bureau du surintendant de Monroe. La police de Newtown a répondu à l'appel, tout comme celle de Monroe.

Un seul tireur, Adam Lanza, avait tué 20 élèves et six enseignants à l'école le 14 décembre 2012. Lanza avait aussi assassiné sa mère dans leur domicile de Newtown avant de se rendre à l'école. Il s'est suicidé après le massacre.

Des enquêteurs fédéraux se sont intéressés à d'autres menaces à Newtown. En juin, Wilfrido Cardenas Hoffman, du Venezuela, a été arrêté dans un aéroport de Miami et accusé d'avoir effectué des appels de menaces à des résidents de Newtown dans les jours ayant suivi la fusillade. Ses avocats ont dit qu'il avait reçu de l'aide psychiatrique dans son pays d'origine.