Jeh Johnson, nommé vendredi par le président des États-Unis Barack Obama à la tête du ministère de la Sécurité intérieure, a souligné que sa vocation pour le service public avait été renforcée par les attentats du 11 septembre 2001.

M. Johnson, ancien chef du service juridique du Pentagone, a affirmé qu'il n'avait «pas pu refuser» l'offre de M. Obama de prendre la succession de Janet Napolitano pour diriger ce ministère tentaculaire, qui couvre aussi bien la lutte contre le terrorisme que la lutte contre les catastrophes.

«Je suis new-yorkais. Et j'étais à Manhattan le jour du 11-Septembre, qui se trouve être mon anniversaire», a expliqué M. Johnson, 56 ans, après que M. Obama eut officialisé sa nomination lors d'une allocution dans la roseraie de la Maison-Blanche.

Après l'attaque contre le World Trade Center, «j'ai arpenté les rues de New York en me demandant ce que je devais faire. Et je n'ai cessé depuis d'essayer de répondre à cette question», a poursuivi cet avocat, diplômé de droit de l'Université Columbia à New York.

M. Johnson, dont la candidature devra être confirmée par le Sénat, a promis de «consacrer toute (son) énergie (...) à protéger (la) sécurité nationale».

Le ministère, créé dans la foulée du 11-Septembre, a été dirigé pendant quatre ans et demi par Janet Napolitano, ancienne gouverneure de l'Arizona. Elle a pris il y a quelques semaines la direction des universités publiques de Californie.

Le ministère de la Sécurité intérieure joue un rôle décisif dans le contrôle de la sécurité aux frontières et dans la protection du pays contre les attentats. Il est aussi chargé de répondre aux catastrophes naturelles, tels que les ouragans, tornades ou incendies majeurs.