Un Américain accusé d'avoir tué sa femme, puis de l'avoir démembrée avant de cuisiner ses restes, est mort en prison à San Diego en Californie avant d'avoir été jugé, a-t-on appris vendredi auprès des autorités.

Frederick Hengl, 69 ans, est mort d'un cancer de la prostate le 27 septembre, dans l'aile médicalisée de la prison centrale de San Diego, selon le bureau du procureur.

Il était poursuivi pour meurtre, cruauté envers une personne âgée et actes répréhensibles commis sur des restes humains.

Les audiences préliminaires dans cette affaire avaient été repoussées pour permettre à l'accusé de suivre un traitement médical, selon Steve Walker, porte-parole du procureur.

Selon son avocat, Frederick Hengl avait perdu l'envie de vivre après la mort en 2012 de sa femme, atteinte de la maladie d'Alzheimer, à l'âge de 73 ans.

Il avait toujours nié l'avoir tuée et affirmait qu'elle était décédée de mort naturelle.

Selon l'accusation, la police était entré chez les Hengl le 16 novembre 2012, à la demande des voisins qui s'inquiétaient de l'odeur pestilentielle émanant de la maison.

Les officiers avaient trouvé de la viande en train de cuire dans le four.

Après avoir retrouvé et interrogé Frederick Hengl dans un bar voisin, la police avait réalisé qu'il était en plein processus de démembrement de son épouse.

En fouillant la maison, les officiers ont retrouvé la tête de la défunte dans le congélateur, un sac d'os et une sorte d'atelier avec une scie, des couteaux à viande.