Les États-Unis ont qualifié les auteurs des sanglants attentats commis samedi en Irak d'«ennemis de l'Islam», dans un communiqué condamnant la série d'attaques qui ont fait plus de 60 morts et des centaines de blessés à travers le pays.

Les attentats à la voiture piégée qui ont ensanglanté Bagdad, ainsi que les autres explosions et tirs sont des attaques «lâches (...) dirigées contre des familles qui célébraient l' Aid el Fitr» marquant la fin du ramadan, affirme le département d'État.

Au total, 16 voitures piégées et des attaques ont tué 61 personnes et blessé près de 300 autres à travers le pays samedi.

«Les terroristes qui ont commis ces actes sont des ennemis de l'Islam et un ennemi commun des États-Unis, de l'Irak et de la communauté internationale», indique la porte-parole du ministère, Jen Psaki, dans le communiqué.

Les violences quotidiennes se sont intensifiées et font craindre une nouvelle guerre civile alors que plusieurs centaines de prisonniers, dont des hauts responsables d'Al-Qaïda, se sont évadés en juillet à la suite d'un coup de main du réseau.

La porte-parole du département d'État a par ailleurs rappelé qu'une prime de 10 millions de dollars était offerte pour la capture du chef d'Al-Qaïda en Irak,  Abu Bakr al-Baghdadi, responsable d'une série d'attaques terroristes depuis 2011 dans ce pays.

«Les États unis ont offert une récompense de 10 millions de dollars pour toute information qui aiderait les autorités à tuer ou capturer Abu Bakr al-Baghdadi. Il s'agit de la deuxième plus importante récompense proposée après celle offerte pour  Ayman al-Zawahiri, le chef du réseau Al-Qaïda», a précisé Mme Psaki.