L'Université du Texas à Austin, évacuée en fin de matinée après avoir reçu des menaces téléphoniques affirmant que plusieurs bombes avaient été placées sur le campus, a annoncé qu'elle rouvrait ses portes, l'alerte à la bombe s'avérant non fondée.

L'Université d'État du Dakota du Nord, qui a également été évacuée ce matin relativement à des menaces de même nature, n'a pour sa part pas encore annoncé sa réouverture. Le FBI, déployé sur place pour répondre à l'alerte à la bombe, s'affaire toujours à déterminer si la menace est réelle, a indiqué le lieutenant Joel Vettel de la police de Fargo à CNN.

La police fédérale et les autorités de l'Université du Texas avaient annoncé plus tôt douter du sérieux de la menace.

Tous les immeubles du campus de l'Université du Texas à Austin avaient été évacués à la suite de « menaces », selon une alerte émise sur le site internet de l'Université du sud des États-Unis.

« Évacuez immédiatement tous les immeubles et éloignez-vous autant que possible, plus d'informations à venir », pouvait-on lire sur la page d'urgence du portail web de l'université.

Message qui fait place maintenant à un avis de la direction annonçant que tous les cours ont été annulés pour la journée, mais que le campus est à nouveau accessible dès cet après-midi.

Le New-York Post rapportait plus tôt que l'université texane a déclenché l'alerte, peu avant 10 h, après avoir reçu un appel téléphonique affirmant que plusieurs bombes avaient été placées sur le campus. Les autorités n'ont cependant trouvé aucun engin explosif.

La porte-parole en chef de l'université, Rhonda Weldon, a révélé que l'école avait reçu un appel vers 8 h 35 d'un homme prétextant être un membre d'Al-Qaïda et avertissant que les bombes exploseraient dans un délai de 90 minutes.

L'Associated Press rapportait quelques minutes plus tard que l'Université d'État du Dakota du Nord avait également appelé tous ses employés et ses étudiants à quitter le campus, après avoir reçu des menaces similaires. Le site internet de l'université ne fait cependant aucune mention de l'incident.