Une cour d'appel du New Jersey a jugé mardi qu'un Américain accusé d'avoir évoqué l'idée de tuer le président Barack Obama en 2009 pouvait récupérer sa collection d'armes à feu.

John Brek travaillait comme garde de sécurité à l'aéroport international Newark Liberty, dans le New Jersey, quand il a été entendu en train de dire à quel point il serait facile de tuer le président Obama, qui devait arriver dans cet aéroport le lendemain.

John Brek a été accusé d'avoir proféré des menaces terroristes et d'avoir commis des infractions liées aux armes. Il a plaidé coupable à une accusation de harcèlement.

M. Brek, un passionné de chasse, possède plus de 70 armes à feu chez lui.

Au New Jersey, une personne reconnue coupable d'un crime n'a pas le droit de posséder des armes à feu. Le crime reproché à John Brek s'inscrit dans la catégorie des infractions à l'ordre public, mais un juge avait estimé en 2010 que les inquiétudes liées à la sécurité après les attentats du 11 septembre 2001 étaient prépondérantes.