Michelle Obama est une force silencieuse à la Maison-Blanche, dont les opinions sur les lois et la politique ont créé des frictions avec des conseillers présidentiels et qui n'a pas facilement accepté certaines des demandes et des contraintes de la vie d'épouse du président, selon un compte-rendu détaillé de la relation du couple présidentiel.

La journaliste Jodi Kantor du New York Times, dans un livre publié mardi, décrit une Maison-Blanche où des tensions sont apparues entre la première dame des États-Unis et l'ancien chef de cabinet de la Maison-Blanche, Rahm Emmanuel, et l'ancien porte-parole et conseiller présidentiel, Robert Gibbs.

L'Associated Press a obtenu une copie du livre, The Obamas, vendredi soir et le Times a publié une adaptation de 3300 mots sur son site Internet qui semble saisir les passages les plus importants.

Le livre est tiré d'entretiens réalisés avec 30 assistants autrefois à l'emploi de la Maison-Blanche ou toujours employés par l'administration américaine, bien que le président Barack Obama et son épouse aient refusé de se présenter en entrevue.

Le livre dépeint Mme Obama comme ayant évolué d'une position d'adaptation difficile à l'acceptation et la réalisation de son rôle à la Maison-Blanche, tout en étant une «force silencieuse» pour aider à atteindre les objectifs présidentiels.

Elle est vue en public comme le visage amical et populaire de l'aspect plus doux de la Maison-Blanche, celle qui lit à des élèves, ou fait la promotion de l'exercice comme un moyen de réduire l'obésité infantile.

La Maison-Blanche a froidement réagi à la parution du livre, le qualifiant de «sur-dramatisation de vieilles nouvelles», et a souligné que le couple présidentiel n'avait pas parlé à l'auteur, qui a reçu M. et Mme Obama en entrevue pour la dernière fois en 2009.