La candidate à l'investiture républicaine pour la Maison-Blanche Michele Bachmann a décrit, sans les citer, ses rivaux républicains comme des «socialistes au rabais», lors d'un discours lundi à Washington devant une organisation conservatrice chrétienne.

«Trop de républicains aspirent à devenir des socialistes au rabais», a-t-elle dit en s'exprimant sur la réforme de la couverture santé du président Barack Obama qu'elle a décrit comme de la «médecine socialisée», devant l'association Family Research Council.

«Nous ne pouvons pas préserver notre liberté et notre prospérité si le choix (à l'élection présidentielle) en novembre (2012) doit se faire entre un socialiste au rabais et un socialiste incontrôlable», a-t-elle dit. L'allusion visait, sans le désigner, le candidat Mitt Romney qui a fait voter, lorsqu'il était gouverneur du Massachusetts, une loi similaire à celle de M. Obama sur la couverture maladie.

«Voulons-nous être un pays libre, qui aspire à protéger la vie, la liberté, la propriété? Ou voulons-nous devenir un pays socialiste?» a-t-elle lancé.

Mme Bachmann a aussi répété qu'elle «était 100% anti-avortement». «Je n'aurai jamais les idées embrouillées à ce sujet», a-t-elle lancé en faisant allusion à Herman Cain qui a tenu des propos contradictoires sur la question.

Mme Bachmann a porté aussi un autre coup de griffe à M. Cain -- qui est actuellement l'objet d'accusation de comportement sexuel déplacé -- en déclarant: «Cette campagne a été pleine de surprises. Je peux vous assurer qu'il n'y a pas de surprises avec moi».

«Je suis la candidate en qui vous pouvez avoir confiance», a-t-elle conclu.

Mme Bachmann avait été brièvement l'une des favorites de l'investiture républicaine pour la présidentielle américaine l'été dernier, avant de chuter dans les sondages sous la barre des 10%.

Elle tente désormais de raviver sa campagne à quelques semaines du coup d'envoi de la course républicaine à la Maison-Blanche le 3 janvier dans l'Iowa.