Une femme affirme que son oncle n'est autre que le mystérieux «D.B. Cooper», pirate de l'air qui avait détourné un avion aux États-Unis il y a 40 ans, réussissant à échapper à la police avec 200 000 dollars de rançon, rapporte mercredi la chaîne ABC.

Marla Cooper a confié à la police fédérale (FBI) la photo de son oncle, dont elle pense qu'il est l'auteur de ce fait-divers rocambolesque.

Le pirate de l'air avait embarqué en novembre 1971 à Portland (Oregon, ouest) dans un avion à destination de Seattle-Tacoma, sous le pseudonyme D.B. Cooper. Arrivé à destination, il avait pris les passagers en otage, avant de les libérer en échange de parachutes et de 200 000 dollars en petites coupures.

Il avait fait repartir l'avion à destination de Mexico, mais avait sauté de l'appareil en parachute au-dessus de l'Oregon. Il n'a jamais été retrouvé, alimentant toutes les théories possibles et imaginables et donnant lieu à des films, livres, séries télévisées, chansons et bandes dessinées.

«Je suis certaine que c'était mon oncle, Lynn Doyle Cooper», a affirmé Marla Cooper à ABC, disant se souvenir d'une conversation entre ses deux oncles dans la maison de sa grand-mère dans l'Oregon, non loin de l'endroit où le pirate de l'air a sauté de l'avion, alors qu'elle était enfant.

Les deux hommes «étaient en train de planifier quelque chose de très vilain. Je les ai regardés en train d'utiliser des talkie-walkies très chers qu'ils avaient achetés», a-t-elle raconté.

Le lendemain, l'avion était détourné. Son oncle est rentré à la maison «couvert de sang et de bleus», et a raconté avoir été victime d'un accident de voiture.

Par la suite «j'ai entendu mon oncle dire: "on a réussi, nos problèmes d'argent sont terminés, nous avons détourné un avion"», a raconté Marla Cooper, ajoutant qu'elle n'avait jamais revu son oncle et avait appris sa mort en 1999.

Marla Cooper dit aussi se souvenir de conversations avec ses parents, faisant référence à son oncle comme étant l'auteur de ce fait-divers.

Le FBI avait annoncé lundi suivre une piste «cohérente» dans cette affaire, et que des analyses ADN étaient en cours.